Parmi les destinations que je voulais absolument expérimenter, au cours de ce Tour de France des Fleurs, il y avait Bordeaux. Pourquoi Bordeaux ? Le premier été qui avait suivi mon CAP, en 2016, je l'avais passé en partie dans les Pyrénées. À l'époque, je ne conduisais pas, je n'avais pas ma voiture, et je voyageais en train.
Plus jeune, j'avais de très nombreuses fois fait ce trajet. Ceux qui prennent cette ligne savent que le train s'arrête en premier lieu à Bordeaux. Sur la route des vacances, ce premier arrêt marquait pour moi comme une sorte de frontière ; sur le quai, ensoleillé, les gens étaient en tee-shirts, les températures semblaient celles d'un autre hémisphère, et le coin de ciel bleu semblait dire : « Paris, c'est fini, la grisaille, l'humidité et le froid sont derrière toi ».
Cet été 2016, j'avais choisi de fractionner le trajet, et d'en profiter pour découvrir cette ville dont je n'apercevais jadis que la gare. Avec mon amie de voyage, nous avions donc passé 4 jours à sillonner Bordeaux.
Quelle belle surprise ! J'avais alors adoré le centre-ville, et ressenti un véritable coup de cœur pour son esthétique. L'échelle urbaine, avec ses maisons et anciens hôtels de quelques étages seulement (n'oubliez pas, j'habitais alors encore Paris dont je supportais justement plus les hauteurs d'immeubles), le dessin des façades, les anciennes portes de ville, qui donnait à mes yeux quelque chose de si pittoresque, et enfin, la pierre bordelaise, ce calcaire aux belles teintes blanche et blonde.
Quand j'ai commencé mon Tour, Bordeaux faisait donc partie de mes objectifs et de mes incontournables. Je pensais même, à ce moment-là, que c'était une ville où j'aurai pu aller vivre. Aussi, sur la fin de mon séjour en Bretagne, quand la patronne d'un magasin m'a contactée pour me proposer un CDD à Mérignac, banlieue ouest limitrophe, j'y ai vu une bonne opportunité pour pouvoir côtoyer Bordeaux quasiment au quotidien.
En photo, la place Fernand Lafargue, ma place préférée dans Bordeaux, que j'avais découverte en 2016, et que je me suis empressée de revoir en 2021.
Kommentare