Des annonces de fleuristes, il y en a tout le temps, partout. Le site de Pôle emploi en centralise le plus. La première année, en répondant à ces offres d'emploi, j'avais ainsi vécu et travaillé à Bourges (4 mois), Aix-les-Bains (1 bon mois et demi), Besançon (même durée), et Cannes (3 mois). L'été qui suivit (2019), je m'étais pris des vacances.
Mi-août, j'étais prête à repartir.
À ce moment-là, je n'étais pas du tout à l'aise dans mon nouveau métier. En commençant ce Tour de France, après une formation courte et 1 an et demi de travail comme fleuriste à Paris, je réalisais que je n'avais pas assez de technique, que je ne maîtrisais pas les bases, particulièrement en compositions piquées, et que travailler 1 an dans une boutique "coup de cœur", où je n'avais rien vu des techniques traditionnelles (parce que ce n'était pas le style), ne m'avait pas vraiment aidée.
Oui, car voyez-vous, être fleuriste, ce n'est pas juste savoir faire des bouquets... Et vouloir aller de boutique en boutique, au gré des annonces, cela implique de pouvoir travailler tous les styles, toutes les techniques, y compris les plus traditionnelles. Pour ma 5e destination, un impératif s'imposait : progresser, gagner en technique, et sortir de cet inconfort. Et pour pouvoir progresser, il me fallait l'assurance d'une boutique où je pourrai (et où on me laisserait) pratiquer...
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