Mon hôte habite un beau village provençal. Amoureux des plantes sauvages et comestibles, il a créé un jardin en replantant des pousses et des graines glanées ça et là.
Nous sommes début juin, et après 2 mois en intérieur, dans le froid d'une clim', j'apprécie de passer du temps dehors, contribuer au fonctionnement d'un jardin atypique et m'enrichir de nouvelles connaissances. Je participe d'abord à quelques activités d'entretien (tailler les vignes, arracher les fleurs fanées). Puis mon hôte m'enseigne les vertus de ses plantes, et me confie la fabrication d'étiquettes nominatives.
Vous connaissez sans doute la valériane, la mauve, la chicorée, la bourrache ou la capucine ? Ici je découvre d'autres noms, poétiques ou scientifiques, pour certains exotiques, pour d'autres presque barbares : guimauve (oui, c'est aussi une plante !), cousteline, barbabou (un salsifi sauvage), mélilo, chénopode, allaire, aile-vireuse, laiteron, épine-vinette, monarde, raiponce (et oui, c'est une plante)...
Mon hôte organise régulièrement des visites commentées de son jardin qu'il a baptisé : Le Non-Jardin d'un paresseux.
Le principe du woofing est de fournir le gîte et le couvert en échange de ces quelques heures journalières de participation. Mon hôte me fait profiter de ses belles salades colorées, agrémentées des herbes sauvages de son jardin, et de fleurs comestibles.
Je mange, pour la première fois, un beau lys !
En photo, vues du cadre de mon séjour provençal : la jolie demeure, ses herbes folles et plantes sauvages, la fabrication des étiquettes, et nos belles salades de lys !
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