Il y a quelques jours, un gars m'a demandé : « Mais c'est important pour toi de faire des rencontres ? Tu visites une région pendant 3 mois, et le reste, tu t'en fiches, non ? »
Oh non.
Oui, la découverte d'un territoire est essentielle. Pas de sens à cette itinérance sans l'évasion apportée par l'exploration d'une nouvelle destination. Agrandir mon champ de références, repousser les limites de mon horizon, j'adore cette sensation !
Mais sans les rencontres, je vous le dis, c'est vite fade.
Au début d'ailleurs, je misais beaucoup sur cet aspect humain. Colocations, collègues, salles de sport, sites de rencontres, j'imaginais que je pourrai chaque fois recréer tout un environnement social propice à des moments de partage, de bien-être et d'épanouissement. Je voyais mon Tour de France aussi comme une exploration humaine, et je voulais faire des rencontres à chaque nouvelle destination !
Vous vous demandez ce qu'il en est ?
Des rencontres amicales, il y en a. Pas systématiquement, mais souvent. D'abord avec mes collègues, que j'espère toujours revoir au cours de mes pérégrinations, de Tour de France ou de vacances. Je salue au passage, Annabelle, ma première collègue, à Bourges, Émilie et Aurélie d'Aix-les-Bains, Claire et Gaëlle de Cannes, Julienne et Joëlle de Vernon, Noéline et Bénédicte de Mâcon. Mais aussi mon premier logeur (Thierry, à Bourges, que j'ai revu plusieurs fois), et mes copines de sport ou d'autres, avec qui j'ai partagé de belles balades et de chouettes discussions (Christelle des Sables, Justine de Clohars).
Pour le reste, et bien cela dépend des régions ...
Mon rêve ? Pouvoir un jour rassembler et faire se rencontrer, au cours d'un événement privé, ma famille, mes attaches et mes amies de longue date avec mes copines fleuristes et toutes les personnes appréciées rencontrées pendant ce Tour !
En photo : le lac du Bourget lors de mon séjour à Aix-les-Bains (hiver 2019).
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