Un CAP, penserez-vous peut-être, lorsqu'on a déjà un parcours d'études supérieures et de vie professionnelle accomplie, et pour ma part dans la recherche, on l'aura "finger in the nose".
Notre formatrice nous encourageait ainsi à aborder cet examen en pensant que ça allait être "easy".
Je n'ai rien ressenti de plus faux.
Pour moi - et mon avis était partagé - le CAP n'était en rien un examen facile. L'épreuve technique, qui représente le plus gros coefficient, et demande de réaliser bouquet, composition piquée, montage de végétaux, en un temps défini et des fleurs imposées, exige un vrai savoir-faire. D'ailleurs, dans la salle, on voyait tout à fait les différences de niveaux, probablement entre ceux qui passaient leur examen à l'issu d'un apprentissage (1 an ou 2 ans en alternance, avec cours à l'école et travail en boutique ou en atelier), et ceux qui le passaient en candidat libre.
Les épreuves théoriques quant à elle demandent des connaissances très pointues en botanique, reconnaissance de végétaux, mais aussi économie et monde du travail en entreprise. Et enfin pour l'épreuve d'art appliqué, il faut savoir dessiner, et non gribouiller.
Impossible d'improviser, ni en technique, ni en botanique, ni en dessin.
Je n'ai pas du tout trouvé que c'était un examen facile, et je ne vois pas comment j'aurai pu obtenir ce CAP si je n'avais pas autant travaillé.
Et c'était le diplôme que j'ai été le plus contente d'obtenir !
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