Le plus grand plaisir lorsqu’on devient fleuriste ?
Sans doute de faire un bouquet.
Mais en boutique, on ne nous demande pas de savoir faire un bouquet. Non, ce qu’on nous demande, c’est de faire plusieurs bouquets, LE MAXIMUM EN UN MINIMUM DE TEMPS.
Le nombre de bouquets peut-être très variable selon les entreprises : dans une franchise, c’est au moins environ une vingtaine de bouquets « longues tiges », souvent placés dans des chariots à l’extérieur, + des bouquets ronds et des bouquets dits travaillés disposés, sur des tables à l’intérieur.
Il faut donc s’enquiller des séries de bouquets (comme dans la franchise parisienne où j'ai commencé), alors que dans des petites boutiques indépendantes, trois bouquets en présentoir peuvent suffire.
Faire un bouquet, ce n’est pas tellement le problème, en fait. Savoir en faire plusieurs rapidement – choisir ces fleurs, calculer son budget (oui, car il ne s’agit pas de choisir ses fleurs sans se soucier d’un prix de vente cohérent), faire les bouquets selon les règles de l’art, les emballer, mettre le prix – et organiser son travail autour TOUT en faisant de la vente, c'est autre chose.
Il faut servir des clients en même temps, éventuellement répondre au téléphone, prendre des commandes. Dans les boutiques à très gros débit, on est donc tout le temps interrompu.
Mais sinon, je vous l’accorde, faire un beau bouquet (surtout quand on peut prendre le temps), c’est tellement plaisant !
En photo : des bouquets que j'avais composés pendant mes diverses immersions, l'un aux Sables d'Olonne, l'autre en Bretagne.
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