Dans cette boutique où personne n'était sur mon dos, on me laissait faire ce que je voulais, et où je n'avais jamais connu une telle fluidité, j’avais, en plus des points déjà énoncés, beaucoup de mal à supporter la clim'.
Habituellement autour de 17-18 degrés dans les magasins, parfois avec seulement 5 degrés de différence avec la température extérieure (exemple, à 20 degrés s’il fait 25 dehors), ici à 16 degrés, soufflant juste au-dessus de nos postes de travail, alors que l’été commençait à battre son plein…
Je voyais les clients grelotter en arrivant jusqu’au comptoir, bras nus, en short et débardeur, tandis que j’étais obligée de me couvrir complètement (pull, veste, foulard, pantalon) pour ne pas attraper froid.
Certes, je suis frileuse. Vous lecteurs, en tant que client, rentrer dans un magasin avec de la clim', cela peut vous sembler ne pas être matière préjudiciable.
Mais y passer plusieurs heures, voire une journée entière (8h30-19h30), la soufflerie d'air froid au-dessus de vous, c’est tout autre chose !
Il suffisait de lui dire ?
Chose faite? Mais la clim' à haute dose ici était un choix : il n'y avait pas de chambre froide, les températures estivales grimpaient, et, avec la porte d'entrée régulièrement ouverte, la patronne voulait s'assurer que ces fleurs allaient tenir jusqu'au mercredi suivant...
En photo, une composition de deuil (dite "gerbe à la main") que j'ai bien aimé faire.
Comments