Pour toutes ces raisons, je me suis rapidement retrouvée en pleine remise en cause.
Finalement, même dans une boutique avec une super patronne, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas.
Je n'étais venue que pour 2 mois, et au bout d'un mois à peine, tous ces traits de fonctionnement me pesaient beaucoup. La clim, les colis, les variétés de fleurs... je ne me voyais pas du tout prolonger mon contrat, que j'avais accepté d'étendre jusqu'à la Fête des Mères, au lieu du mois d'avril initialement voulu.
De plus, malgré de nouvelles recrues d'aide-fleuriste très sympathiques, je me sentais isolée du fait du fonctionnement de ma principale collègue, qui, en fait (je ne le comprendrai qu'à la fin) n'avait d'esprit d'équipe que lorsqu'elle pouvait faire (et ne pas faire) ce qu'elle voulait, et fonctionnait sinon de manière très personnelle. Très critique envers la patronne, mais sans jamais lui parler ouvertement, elle démissionna complètement de ses tâches le jour où elle se retrouva à ne plus pouvoir éteindre la clim (qu'elle ne supportait pas non plus) quand ça lui chantait.
Ma fin de contrat a été alourdie par ce fonctionnement pesant pour tout le monde, notamment au moment de la préparation de la Fête des Mères, avec des horaires à rallonge (7h-23h/minuit). Nous devions supporter ses envies de mettre un fond sonore digne d'une boîte de nuit toute la soirée, tout comme de couper le son s'il me prenait l'envie mettre un fond sonore plus doux !
Aujourd'hui, cette collègue n'est plus là, et ma patronne a pu s'entourer une d'équipe volontaire, responsable, respectueuse de son fonctionnement et bienveillante.
En photo, vue de la boutique pendant la préparation de la Fête des Mères (les fleuristes disent : FDM), avec le repas du soir offert par la patronne.
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