« Faire le chiffre », c’est une préoccupation propre à certaines franchises qui donnent ainsi à leurs employés le chiffre d’affaire à faire dans la journée.
Cet objectif journalier est estimé à partir des années précédentes et de la croissance de l’entreprise. C’est un repère sur les périodes creuses ou les jours fastes, même si une année ne peut pas être exactement calquée sur les précédentes.
Une stimulation parfois, car effectivement, c’est une satisfaction de bien vendre et de faire tourner la boutique, mais de quoi déprimer toute l’équipe d’autres fois, lorsqu’on est bien loin du chiffre attendu.
Dans la première franchise où j’ai travaillé (CDD de 6 mois sur Paris), les 2 premiers mois, je n’arrivais pas à tenir le timing de mes collègues. Je mettais 3 fois plus de temps qu’eux pour faire les tâches.
Par exemple le lundi, il fallait changer l’eau de tous les sceaux de fleurs tout en triant les fleurs et en recoupant les tiges des bottes. Selon s’il restait 1, 2, 3 chariots, cela pouvait prendre du temps, et il me fallait bien 1h30 pour faire ça, quand eux mettaient, je crois, une bonne demi-heure.
Un lundi où j’étais toute seule toute la journée, je devais faire tous les changements d’eau le matin et tout l’arrosage intérieur, avec un chiffre à 1500 euros annoncé comme objectif (donc pas mal de vente). Impossible pour moi d’arriver à faire toutes les tâches de la journée dans la matinée... Mais en revanche, j’avais fait le chiffre.
Contentement du patron au téléphone en fin de journée ! Faire le chiffre, cela m’a sauvée.
En photo : mon shooting de bouquets l'été 2021 aux Sables d'Olonne.
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