10 jours plus tard, j'attends l'appel du patron de la boutique de Carcassonne. La journée passe. Vers 19h, à ma demande, je finis par l'avoir au bout du fil.
Son discours est assez différent des premiers échanges. "Vous comprenez, on n'est pas une école de formation, non plus...", me balance-t-il, alors que sa proposition de m'aider à me perfectionner était auparavant très claire. Et finalement, ce n'est pas pour 1 an, mais bien pour un CDI, et un investissement sur plusieurs années, qu'il me souhaite dans son équipe.
Je me dis qu'il n'a rien compris à mon profil. Je suis presque même choquée qu'il ne me demande ni plus ni moins que de renoncer à mon projet (être itinérante et ne faire que des CDD courts). C'est tout de même gonflé ! Pourquoi s'adresser à quelqu'un qui affiche noir sur blanc être itinérant quand on recherche un CDI ?
Heureusement, le jour même, deux autres propositions me parviennent : l'une à Vallet (Loire-Atlantique), l'autre aux Sables d'Olonne (Vendée). Les deux destinations me tentent, mais pour ce qui est des boutiques, comment savoir celle où je pourrai le plus progresser ? Elles ont des profils opposés, l'une petite et jolie boutique indépendante près d'un cœur de ville, l'autre, gros magasin d'une franchise le long d'une voie express.
Cela fait maintenant presque 2 semaines que j'attends de connaître ma prochaine destination et de pouvoir partir (je suis en attente chez mes parents). Je décide alors de faire quelque chose d'un peu risqué : proposer de venir faire un entretien, et partir avec toutes mes affaires, dans l'idée de pouvoir commencer dans la foulée dans l'une de ces deux boutiques...
En photo : le château de Maintenon, visité lors d'une escapade à Chartres, pendant cette attente d'un nouveau contrat et d'une nouvelle destination. Super beau, non ?
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