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  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 6 déc. 2022
  • 2 min de lecture

Elle nous avait prévenues, le mois de décembre allait être très dense. Le deal : noter toutes les heures supplémentaires, qui seraient, après un point début janvier, moitié payées, moitié récupérées.

j'avais fait 107 heures sup', et je tenais avec la perspective de pouvoir me relâcher en janvier, avec des jours de repos, pensais-je naïvement, désormais institués.

Or, ce point, pourtant annoncé, n'est jamais arrivé. Jamais notre responsable ne nous a annoncé à quel moment nous allions récupérer ces heures supplémentaires (qui seront finalement payées), ni défini une nouvelle organisation pour que nous ayons toutes les semaines des jours de repos fixes. Ni même, expliquer que ça n'allait finalement pas être possible (car nous étions 2 salariées au lieu de 3), et que nous allions devoir continuer en flux tendu toute la saison, tout en faisant globalement moins d'heures.

Vers le 10 janvier, toujours sans nouvelle de ce point annoncé ni d'une nouvelle organisation plus cadrée, j'ai commencé à en avoir marre de devoir en permanence travailler dans l'urgence. Un jour de confection, alors que j'étais épuisée, j'ai fait les bouquets à mon rythme. Sans chercher à me dépêcher, tout en sachant que ça n'allait pas aller, et qu'on allait me le reprocher. J'ai mis évidemment beaucoup plus de temps.

Et lorsque notre responsable a commencé à nous envoyer des messages le soir chez nous, vers 22h voire 23h, pour nous informer du planning du lendemain (au lieu de définir ça en fin de journée, sur notre temps de travail à l'atelier), j'ai commencé à ne plus y arriver. Ne plus arriver à décrocher. Puis ne plus arriver à dormir, et même à manger ; j'avais toujours en tête ma responsable qui me pressait (au départ d'une livraison par exemple : « je compte sur vous pour ne pas perdre de temps ! ») et son mécontentement.

Une nuit, choisissant d'éteindre mon téléphone vers 22h sans avoir encore reçu le message informant des horaires du lendemain, je ne parviens pas à m'endormir. Et si je ratais une information importante pour le lendemain ? Et combien de temps allait-il falloir tenir comme ça ?


Suite au prochain épisode !


En photo, une invitée surprise au détour d'une livraison...


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  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 1 déc. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 déc. 2022

Pas toujours évident de cerner ce qui relève de soi, et ce qui relève des autres…

Dans cet atelier en Savoie, j’étais arrivée sachant mon niveau en technique florale juste, et inexistant en décors de Noël. Ce n’était pas caché, rien n’indiquait sur mon CV, où figuraient toutes mes expériences en boutique, que j’excellais dans l’un ou dans l’autre. Je savais que mon manque de technique et de rapidité pouvaient poser problème… Mais pour autant, devais-je encaisser tous les disfonctionnements ?

J’ai refusé de me considérer responsable de l’installation catastrophique du premier sapin, de la longueur insuffisante de la guirlande (voir les posts précédents). De même, lorsque ma responsable m’a envoyée décorer un sapin de 3 mètres dans un chalet.

Pour ce sapin, comme pour tous les autres, nous avions sélectionné le choix des accessoires (boules et suspensions) à l’atelier. Sur place, une fois le montage fini, je lui envoie des photos. Elle valide le décor.

Je rassemble, range et nettoie tout. Je ne sais pas quand est-ce que la cliente arrivera, aussi j’éteins toutes les lumières (je mets du temps à trouver tous les interrupteurs, car il y a beaucoup de spots d’ambiance), ainsi que la guirlande lumineuse du sapin. Et je pars.

Le lendemain, la propriétaire appelle ma responsable, mécontente et insistante. Elle n’arrive pas à allumer la guirlande lumineuse, ni toutes les lumières de son salon. Je n’ai pourtant fait aucune manipulation particulière, et tout fonctionnait en ma présence. Et finalement, le décor du sapin ne lui plaît pas.

Ma responsable râle et me balance : « Il y a toujours quelque chose avec vous ! » Moi j’essaie de faire la part des choses. En quoi suis-je responsable si la cliente ne sait pas allumer une guirlande lumineuse ni les multiples lumières de son salon ? Et si la décoration, pourtant validée, ne lui plaît pas ? Je garde cela en tête tout en essayant de maintenir la pression à distance.

Deux semaines plus tard, je me réjouis d’entendre ma responsable se plaindre qu’un autre client n’ait pas apprécié la décoration de son sapin, qu’elle avait cette fois elle-même réalisée.

Au final, sur la bonne vingtaine de sapins que nous avons décorés, 3 clients n’ont pas été satisfaits. Sommes-nous pour autant responsables ?


En photo, quelques sapins décorés par nos soins !



 
 
 
  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 29 nov. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 déc. 2022

Une autre anecdote inconfortable a été le décor d'une rambarde pour un hôtel privé.

Il s'agissait d'une rambarde située à l'intérieur, au 2e étage, qui donnait sur la salle de restaurant placée au-dessous. Notre responsable avait imaginé le décor par rapport aux goûts de la propriétaire, qu'elle connaissait depuis plusieurs années, et qui aimait le rose. Des branchages ornés d'accessoires dans les tons roses donc, mauves et vieux rose. À ses dires, le cahier des charges avait été validé par la gouvernante.

C'est un vendredi après-midi. Ma collègue est moi avions eu plein d'autres choses à installer et livrer, et nous terminons par ce décor. On espère finir pas trop tard !

Nous sortons les branchages, que nous fixons avec des serflex à la rambarde (cela prend un certain temps), les guirlandes lumineuses, puis les éléments de décoration : boules, plumes et autres accessoires brillants et pailletés, dans les tons de vieux rose..

Vers 18h, alors que nous avons bien avancé et sommes sur la finalisation, un responsable de l'hôtel passe et reste bouche-bée devant le décor. Ce rose, ça ne va pas du tout ! La couleur fait scandale. La gouvernante est appelée, notre responsable contactée. On nous somme de tout retirer ! Alors que nous avons passées 2 bonnes heures dessus, nous voici à devoir tout enlever.


J'avais été très choquée de cette mésaventure : comment était-ce possible que ce décor soit à ce point décalé avec les attentes de l'équipe hôtelière (qui au final disait vouloir du « chic, sobre, élégant », soit du très classique blanc et or) alors qu'il avait été validé ? Et que l'on nous demande de tout enlever alors que nous étions depuis plus de 2 heures dessus ? Quel gâchis et quelle perte de temps !


Au final, nous avons retiré tous les accessoires roses. Les branchages et ses lumières sont restés en place toute la saison, dénudés et dépouillés.


En photo, des images (de mauvaise qualité) de ce décor inachevé, qui donnent une mince idée.





 
 
 

© 2020 MissFleurs itinérante / Wix.com

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