Premières balades - 169

Je n'ai pas tout de suite pu profiter de Pralognan. À l'atelier, le mois de décembre était très chargé, et ce n'est que tout début janvier que j'ai commencé à pouvoir me promener, sortir explorer, découvrir les environs.

De belles balades à partir du Plateau - un champ de neige qui servait d'entraînement pour les skieurs (et de pâturage l'été pour les vaches) -, et depuis les hauteurs de Pralognan (hameau des Fontanettes). J'ai profité de vues superbes sur le village et les montagnes, rendues d'autant plus photogéniques par le temps éclatant.

Quelques belles photos !

Les matins ... - 168

Faire démarrer sa voiture les matins d'hiver en montagne, c'est presque une mission.

Chaque jour, il fallait prévoir près de 30 mn pour déneiger éventuellement la voiture, dégivrer (systématiquement) les vitres à l'extérieur ET à l'intérieur, chauffer le moteur, déblayer l'accès pour sortir du parking (la route était déneigée, mais pas le parking).

Pour tout ça, l'aide de ma colocataire m'a été tellement précieuse.

Pour les vitres, le dégivrage est devenu efficace et plus rapide une fois acheté un grattoir avec une lame en métal (les grattoirs en plastique étant absolument inefficaces).

Et pour déneiger et déblayer l'accès, ma colocataire m'a conseillée et montré la manière de dégager complètement les pneus - de la neige sur les côtés mais aussi des blocs de glace formés sous la carrosserie -, d'enlever la neige sur le chemin et de la tasser sans la lisser, de démarrer la voiture en allumant le moteur à plusieurs reprises et en jouant au pédalier avec l'embrayage, surtout sans appuyer d'un coup ni accélérer.

Tout cela, je devais le faire entre 7 heures et 8 heure du matin voire avant, la nuit, avec des températures négatives qui allaient parfois jusqu'à - 12 degrés...

J'ai cependant eu la chance de connaître un très bel hiver là-bas : il y a fait un temps magnifique (soleil et ciel bleu éclatant) tout janvier et février, et il n'y a eu que peu de réelles tempêtes de neige.

En photo : j'aurais bien aimé vous montrer le jour où les voitures se sont retrouvées sous 50 cm de neige (impressionnant !), mais ce matin-là l'heure n'était pas aux photos mais à « comment-faire-pour-ne-pas-arriver-en-retard ». Voici donc juste une photo du parking où je me garais derrière l'atelier. Vous pouvez voir sur la différence entre la partie déneigée (le bout de la route) et l'accès aux places de stationnement bien sous la neige, ce qui pouvait nécessiter le genre de manœuvres que je vous ai décrites.

Les pneus neige - 167

Vivre en altitude en plein hiver, ça été donc un vrai investissement.

La parka, les chaînes, les gants donc, mais aussi, finalement, la nécessité des pneus neige. Oui, car les chaînes, c'est bien si vous ne faîtes qu'une montée, mais au quotidien, dans la mesure où les routes principales sont déneigées dans la journée, ce n'est pas du tout adapté. Il faudrait enlever les pneus chaque fois que l'on ne roule plus sur la neige, sinon, cela les abîme, et surtout, on ne peut pas rouler à une vitesse normale.

La première semaine, le temps que le garage soit disponible pour me poser les pneus neige (achetés à ma colocataire qui en avait justement 4 à revendre, de la bonne taille !), je fonctionnais avec mes chaînes sur les deux roues avant. Lorsqu'il n'y avait plus de neige, je devais rouler tout doucement (normalement 20 km / heure), ce qui rallongeait de beaucoup mes trajets. Mais surtout, à chaque virage dans un lacet en descente, la voiture s'emportait et tournait sur elle-même (les roues arrières étant sans protection et donc sans bonne adhésion). 4 pneus neige étaient absolument nécessaires ! Une fois qu'ils ont été posés, mes trajets ont été beaucoup plus sécurisés et tranquilles.

Je n'ai pas de photos de ces fameux virages, mais à nouveau des vues de Pralognan un jour de neige :