top of page
Photo du rédacteurMissFleurs itinérante

Par Le Bon Coin, j'ai pu trouver une chambre chez l’habitant, à 5 mn de la boutique. Une maison avec jardin, où je peux rentrer déjeuner le midi. Des conditions qui s'annoncent parfaites !


Pourtant, ce n'est pas du tout évident. Ma logeuse, qui ne travaille plus suite à des problèmes de santé, passe ses journées à l'intérieur. Avec le son de la télé, de l’ordinateur et de l’enceinte. Je vois passer en boucle les séries du genre « Connaissez-vous vraiment vos voisins ? » et « Les Mystères de l'amour » chaque fois que je passe par la cuisine, c'est-à-dire tous les matins, le midi quand que je rentre déjeuner, et le soir.


Je suis réveillée parfois en m’endormant par le volume de sa télé de sa chambre. Ce n’est jamais calme (sauf quand elle est absente, ce qui est rare), et ça n’est pas du tout reposant.


Un déjeuner, je craque, et j'éteins l’enceinte (qui diffusait, fort, un son de boite de nuit) sans lui demander son avis. Un autre jour, alors que j’essaie de me concentrer pour écrire les textes de mon blog, je lui fais part que je ne peux rien faire, le son de la série qu'elle a mis sur son ordinateur (juste derrière le mur de la pièce où je suis) étant beaucoup trop fort, et par ailleurs très heurtant (cris, hurlements, explosions).


« Ba alors je fais quoi ? me demande-t-elle. Je dois éteindre l’ordinateur ? »

« Le temps de ma pause-déjeuner, s’il vous plaît, ensuite vous pourrez bien le rallumer…»


Ma logeuse me le dit clairement, elle a besoin de bruit, elle ne supporte pas le calme…


En photo, vue du jardin de la maison, avec ces bananiers qui semblaient annoncer mon séjour aux Antilles ;








Photo du rédacteurMissFleurs itinérante

C’est donc à Vierzon que je vais passer ce mois d’août 2022.


Je suis plutôt heureuse les 2 premières semaines : la boutique fonctionne de manière traditionnelle (bouquets ronds avec bulle d’eau, compositions pour des deuils) mais un grand soin est accordé à la décoration et à l’ambiance cosy. Les pièces qui la composent, dans lesquels les clients prennent plaisir à déambuler, ont beaucoup de charme.


De plus, une playlist atypique, composée essentiellement de musiques originales des dessins animés Disney, berce nos oreilles. Je passe mes journées au son de Cendrillon ("So this is love"), la musique du film La Haut, ou "The Bare Necessities" ("Il en faut peu pour être heureux") du Livre de la jungle.


Mes collègues sont sympathiques et serviables, ma patronne exigeante mais respectueuse de ses employées. Elle me raconte ses débuts et galères d’apprentie et de jeune fleuriste, avant qu’elle n’achète et ne crée sa propre boutique. J'apprécie ces échanges et cette confiance en toute transparence.


Ici je fais essentiellement des bouquets ronds, quelques livraisons, et servir les clients. Je ne gère ni la caisse le soir, ni les compositions de deuils, ni le planning des livraisons. Quasiment pas de charge mentale donc, et ne travaille pas les dimanche…


J’ai donc la chance d’avoir 2 jours de repos de suite (le lundi étant fermé), fait rare chez les fleuristes, et je me sens presque en vacances.


En photo, quelques vues extérieures de la boutique, et un bouquet rond vitaminé, les fleurs assemblées par masse, que j'avais bien aimé composer ;









Photo du rédacteurMissFleurs itinérante

Dernière mise à jour : 8 mai 2023

Le mois de juillet passe et je ne sais pas encore ce que je ferai du mois d’août.


Je suis alors à Toulouse, je vise de chercher un contrat dans le sud, tout en sachant que le 1er septembre, je dois commencer mon contrat en région parisienne. Je reposte une annonce sur les réseaux sociaux, sur des groupes de fleuristes.


Une fleuriste, qui m’avait déjà fait signe il y a 3 mois, me répond. Comme ma patronne de Beaurepaire, elle est en manque de personnel et dans le besoin, et me propose de venir aux dates qui m’arrangent moi, « 2 semaines, 3 semaines, 1 mois, car de toute façon ce sera mieux que rien ».


La destination est située dans le Berry, donc loin du sud, et ce n’est pas vraiment ce que je visais. Mais je la considère quand même.


Finalement, ça me permettra de me rapprocher de l’Ile-de-France. Et de n’avoir, à la fin du mois d’août, plus que quelques heures pour rejoindre Châtillon, au lieu de parcourir toute la France le dernier week-end des vacances.

De plus, c’est par le Berry que j’ai commencé mon Tour de France, 4 ans avant, avec Bourges. Cela formerait une sorte de boucle !


Les choses se présentent comme ça, et je décide de les saisir. De toute façon, je n’ai pas d’autres plans. Je viens de passer 1 mois et demi en roue libre, à improviser logements et destinations, je ne me vois pas sans rien faire un mois entier. J'ai envie de me poser, d'engranger une nouvelle expérience de fleuriste, de travailler tout en profitant de l'été.


C’est donc validé. Fin juillet, ma destination du mois d’août est trouvée.


En photo, les célèbres compositions du château de Chenonceau, que j'ai pu admirer lors de mon séjour en Touraine cet été.








bottom of page