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  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 14 févr. 2023
  • 1 min de lecture

Pour finir, cette chouette boutique, qui ne me correspondait pas dans son style mais qui était tout de même humainement bien appréciable, faisait aussi Relais Colis pour Mondial Relais…

Relais Colis, ça va dire que toutes les 2 minutes (et je n’exagère pas sur la fréquence), vous êtes interrompues dans vos tâches pour aller chercher, biper, et donner un colis à un client. Ou réceptionner, biper et ranger des colis. Il y a des moments où nous bipions des colis à la chaîne.

Le lundi après-midi d'ailleurs, nous n’étions au début que 2 à la boutique, et j’avais l’impression de passer mon temps à chercher et donner des colis.

Et fait-on une reconversion pour avoir l'impression de faire bipeuse de colis ?

Du reste, faire un bouquet rond quand vous êtes interrompus toutes les 2 mn, c’est vraiment pénible !

Heureusement, des nouvelles recrues sont arrivées en avril, ce qui, à part le lundi, a allégées les fleuristes des tâches liées aux colis ...


En photo, des bouquets ronds de Fête des Mères que j'avais bien aimé faire !





 
 
 
  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 10 févr. 2023
  • 1 min de lecture

Dans cette boutique où personne n'était sur mon dos, on me laissait faire ce que je voulais, et où je n'avais jamais connu une telle fluidité, j’avais, en plus des points déjà énoncés, beaucoup de mal à supporter la clim'.

Habituellement autour de 17-18 degrés dans les magasins, parfois avec seulement 5 degrés de différence avec la température extérieure (exemple, à 20 degrés s’il fait 25 dehors), ici à 16 degrés, soufflant juste au-dessus de nos postes de travail, alors que l’été commençait à battre son plein…

Je voyais les clients grelotter en arrivant jusqu’au comptoir, bras nus, en short et débardeur, tandis que j’étais obligée de me couvrir complètement (pull, veste, foulard, pantalon) pour ne pas attraper froid.

Certes, je suis frileuse. Vous lecteurs, en tant que client, rentrer dans un magasin avec de la clim', cela peut vous sembler ne pas être matière préjudiciable.

Mais y passer plusieurs heures, voire une journée entière (8h30-19h30), la soufflerie d'air froid au-dessus de vous, c’est tout autre chose !

Il suffisait de lui dire ?


Chose faite? Mais la clim' à haute dose ici était un choix : il n'y avait pas de chambre froide, les températures estivales grimpaient, et, avec la porte d'entrée régulièrement ouverte, la patronne voulait s'assurer que ces fleurs allaient tenir jusqu'au mercredi suivant...


En photo, une composition de deuil (dite "gerbe à la main") que j'ai bien aimé faire.

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  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 7 févr. 2023
  • 2 min de lecture

Une vraie respiration donc, et pourtant, mon séjour à Beaurepaire a été le commencement d'une grande remise en cause ...

Pourquoi donc, puisqu'enfin, je tombais sur une super patronne ?

Et bien parce que, en dépit de ce côté humain bien agréable, plusieurs choses relatives au fonctionnement de la boutique me pesaient :

- le choix des variétés de fleurs, que j'ai déjà soulevé, ultra basiques et qui ne m'inspiraient pas beaucoup (si l'on s'en tenait aux variétés présentes dans la boutique, on ne voyait pas passer le printemps !). Mais c'était apparemment ce qui se vendait le mieux ici « campagne » (selon les dires de ma patronne)

- le fait qu'ici tout était encore emballé au « cello », c'est à dire au cellophane, c'est à dire du plastique. Mes dernières boutiques utilisaient toutes le papier kraft, même les franchises s'y étaient mises...

- le fait qu'il y avait chaque semaine énormément de « perte » : la perte désigne les fleurs invendues de la semaine, et plus vendables. Bien ouvertes, voire trop, elles peuvent servir dans des compositions de deuil (où les fleurs ouvertes produisent un effet plus joli que des fleurs fermées). Mais s'il n'y a pas de commandes spéciales pour des deuils, elles finissent à la poubelle...

Habituellement, chez la plupart des fleuristes pour lesquels j'ai travaillé, on s'arrange pour avoir le moins de perte possible, en adaptant ses achats et ses stocks. Mais ici, la patronne ne faisait qu'un seul arrivage par semaine, les fleurs devaient tenir jusqu'à la semaine suivante, et elle préférait, comme elle le disait, « être large ». Ces pertes ne la gênaient pas, elle fonctionnait comme ça depuis des années, et ce qui était pour elle complètement banal me choquait moi profondément. Car ce n'était pas 1 ou 2 seaux de fleurs, mais plutôt 4 à 8 seaux que l'on retirait chaque début de semaine et dont le contenu restant, trop abîmé, se retrouvait jeté la semaine suivante !


La suite aux prochains posts.


En photo, les variétés de fleurs proposées, organisées selon une belle gamme chromatique.


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© 2020 MissFleurs itinérante / Wix.com

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