C'est une chose d'aller quelque part pour un week-end ou des vacances. C'en est une autre d'y vivre plusieurs mois. En quittant Paris, et en rêvant à d'autres cadres de vies, je n'avais pas anticipé une chose : pouvoir ne pas forcément être bien dans d'autres environnements. Aux Sables d'Olonne, où j'ai prolongé mon contrat, et finalement vécu 9 mois (oui, grosse entorse à mon itinérance !), ça a été le cas. Je vous vois venir : « Comment ? Pourtant c'est près de la mer ! »
Oui, c'est sûr, ça reste incroyable d'avoir la mer à portée de main. Mais comme je l'ai expliqué, là-bas la nature m'a bien trop manqué. S'il faut choisir entre la nature et la mer, et bien je préfère la nature !
Mais il y a un autre élément que je n'ai pas vraiment supporté :
le VENT. Oui le vent. Pas une petite brise, pas un vent continu et régulier, non.
Un vent de tempête en permanence, des bourrasques (oui oui) d'octobre à l'été.
Oubliez les jupes (trop de vent, elles volent et se soulèvent), oubliez d'avoir une conversation téléphonique à l'extérieur (inaudible pour l'interlocuteur). Le vent vendéen vous bouscule sans répit. Hormis le printemps, je n'ai connu qu'un temps pluvieux et venteux. Apparemment pourtant exceptionnel aux dires des Sablais (c'est le nom des habitants des Sables), qui aiment venter les mérites de leur Côte de lumière !
En photo : de belles images du prieuré Saint-Nicolas et de la fameuse jetée, au nord de la ville. J'habitais à 10 mn à pieds !
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