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Un arrachement ? - 13

  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 10 nov. 2020
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 avr. 2023


Lorsqu'on habite la région parisienne depuis toujours, en partir ne s'aborde pas facilement.


Pour beaucoup, et pour moi pendant très longtemps, cela relevait du non sens.


Il y avait d'abord la question de L'EMPLOI. Lorsque je travaillais dans la culture et la recherche en histoire de l'art, il était clair que toute mon activité professionnelle reposait sur le fait de TRAVAILLER sur Paris. Je n'aurai pas retrouvé l'équivalent ailleurs, en termes de pluralité d'institutions ET d'objet d'étude (je précise : je m'étais spécialisée sur le patrimoine parisien).


Tant que j'avais cette activité, construite et taillée sur mesure, imaginer la transposer n'aurait pas ABOUTI. Je n'ai pu envisager de quitter Paris qu'une fois que je me suis retrouvée dans une activité professionnelle - en l'occurrence liée au commerce - qui pouvait se pratiquer de partout AILLEURS, et qui générait de l'emploi PARTOUT en France.


Ensuite, comme je l'ai expliqué, il y avait la question de la conduite. Je ne pouvais ni ne savais conduire, la question de l'éventualité de vivre ailleurs qu'en région parisienne ne pouvait pas de poser.


Et puis, je ne sais pas pourquoi, pour beaucoup, il y a aussi quelque chose de l'ordre de l'impossible, ou de l'inconnu, qui fait que l'on a l'impression de faire un saut dans le vide, de devoir se faire VIOLENCE pour tenir le cap de la décision, et que ce changement de vie relèvera de l'ordre de la rupture.


Quitter Paris, lorsqu'on n'a pas connu autre chose que la région parisienne, c'est comme s'il fallait s'en ARRACHER.

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