Plusieurs choses m'ont frappée lorsque je suis arrivée à Bourges.
En dehors de l'esthétique de la ville (voir mon post précédent), j'ai par exemple été surprise que les voitures s'arrêtent à un passage piéton sans feu pour me laisser traverser (comme je l'apprendrai plus tard à mes dépens, il existe depuis septembre 2018 un décret obligeant les voitures à le faire, mais évidemment, dans Paris, l'application de ce décret n'est pas très visible...).
Je me souviens que j'étais là devant le passage, à me demander comment j'allais faire justement pour traverser, la circulation étant continue, lorsque toutes les voitures se sont arrêtées d'elles-mêmes, et même aimablement. Je trouvais ça incroyable !
La taille de la boutique où je travaillais aussi marquait la différence avec la région parisienne. Et la présence de l'eau et de la nature, avec ces rivières qui traversent la ville (l'Yèvre, le Moulon), les marais et leurs jardins-potagers, le canal du Berry.
Je vivais à l'entrée nord de la ville, côté Saint-Doulchard (pour ceux qui connaissent), dans une maison avec jardin, en colocation avec le propriétaire et un autre colocataire.
Ma vie là-bas était, comme à chaque fois bien sûr, rythmée par mes horaires de travail (du mardi au samedi, 9h-19h30 avec une vraie pause le midi, une demi-journée en plus en fin de semaine, et le dimanche matin une fois sur deux). Je pouvais aller à la boutique à pied (20 mn), la salle de sport était sur le trajet (10 mn à pied de la boutique et de la maison), et le jeudi soir, j'allais rejoindre un club de volley loisir, où j'ai été très bien accueillie et où, à défaut de pouvoir bien jouer (c'était mes premiers entraînements de volley), je m'amusais beaucoup de l'ambiance.
Nous avons partagé quelques sorties entre colocataires (château, verger, bowling) et surtout, grâce à la générosité et au super accueil de mon logeur, un baptême d'ULM au soleil couchant (merci Thierry !).
Quelques vues de mes paysages quotidiens, depuis la maison ou sur mes trajets.
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