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  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 23 févr. 2023
  • 1 min de lecture

Pour finir ce récit de mon séjour en Isère, parlons du week-end du Carnet de Voyage.

Carnet de voyage est le nom d'un festival organisé chaque année à Beaurepaire. Il avait lieu fin mai, pendant mon séjour (le week-end d'avant la Fête des Mères), et j'ai trouvé curieux, comme un clin d'œil malicieux, de pouvoir, dans ce petit bourg, bénéficier d'un événement collectif et public sur le thème du voyage.

Plusieurs participants exposaient leurs carnets, dessins, objets, livres. Ma famille d'accueil - les enfants de mon logeur et leur mère - tenaient un stand solidaire où était relaté leur voyage au Togo, avec des objets d'artisanat local, dont la vente serait reversée à leurs amis là-bas.

J'y ai retrouvé Chiara, une amie des réseaux sociaux vivant à Annecy, que j'avais déjà rencontré à la fin de mon séjour en Savoie, et qui venait là jusqu'à moi pour ce festival. Nous avons beaucoup apprécié les stands des exposants, Chiara utilisant la thématique et la forme du carnet de voyage dans ses outils professionnels.

En prime, un des exposants a dessiné notre duo et nous a autorisé cette photo !


Autres photos : le stand de ma famille d'accueil et l'affiche de cette édition du festival.


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    MissFleurs itinérante
  • 21 févr. 2023
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 avr. 2023

Du reste, à la maison aussi, le dernier mois a été moins plaisant.

La présence d'un nouvel arrivant, tout juste mis à la porte par sa femme, pas habitué à vivre en colocation, très en demande de présence et de dialogue, me heurtait par ses remarques sexistes prétendument drôles, que nous - la gente féminine - trouvions lourdes. Je restais plus de temps dans ma chambre, passant à la fois pour une sauvage, et une Parisienne (selon les mots des taquineries gentilles de mon logeur).

Mais aussi l'ambiance sociale, à la boutique ou dans le bourg, que je percevais dans les conversations, en rapport avec les élections et la montée du FN (nous étions en période électorale), la façon de désigner une femme orientale en me disant « tu la reconnaîtras, elle est un peu bronzée », ou de parler de la communauté turque qui vivait ici.

J'ai commencé à me sentir à l'étroit dans ces mentalités. L'habitude de la mixité, l'ouverture, et même la finesse et la culture, ont commencé à me manquer ... Et c’est presque asphyxiée, et ma découverte de Grenoble aidant, que j’ai peu à peu réalisé : si je tenais à la nature et à la campagne, pour autant, vivre dans des petits bourgs, ce n’était socialement peut-être pas pour moi …


En photo, vue d'un superbe champ de coquelicots, au détour d'une livraison pour la boutique !


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  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 17 févr. 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 févr. 2023

Pour toutes ces raisons, je me suis rapidement retrouvée en pleine remise en cause.

Finalement, même dans une boutique avec une super patronne, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas.

Je n'étais venue que pour 2 mois, et au bout d'un mois à peine, tous ces traits de fonctionnement me pesaient beaucoup. La clim, les colis, les variétés de fleurs... je ne me voyais pas du tout prolonger mon contrat, que j'avais accepté d'étendre jusqu'à la Fête des Mères, au lieu du mois d'avril initialement voulu.

De plus, malgré de nouvelles recrues d'aide-fleuriste très sympathiques, je me sentais isolée du fait du fonctionnement de ma principale collègue, qui, en fait (je ne le comprendrai qu'à la fin) n'avait d'esprit d'équipe que lorsqu'elle pouvait faire (et ne pas faire) ce qu'elle voulait, et fonctionnait sinon de manière très personnelle. Très critique envers la patronne, mais sans jamais lui parler ouvertement, elle démissionna complètement de ses tâches le jour où elle se retrouva à ne plus pouvoir éteindre la clim (qu'elle ne supportait pas non plus) quand ça lui chantait.

Ma fin de contrat a été alourdie par ce fonctionnement pesant pour tout le monde, notamment au moment de la préparation de la Fête des Mères, avec des horaires à rallonge (7h-23h/minuit). Nous devions supporter ses envies de mettre un fond sonore digne d'une boîte de nuit toute la soirée, tout comme de couper le son s'il me prenait l'envie mettre un fond sonore plus doux !

Aujourd'hui, cette collègue n'est plus là, et ma patronne a pu s'entourer une d'équipe volontaire, responsable, respectueuse de son fonctionnement et bienveillante.


En photo, vue de la boutique pendant la préparation de la Fête des Mères (les fleuristes disent : FDM), avec le repas du soir offert par la patronne.


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