Préparation - 211

Les fleurs arrivent le mercredi. Certaines les préparent - tout déballer, recouper, enlever toutes les feuilles (oui enlever toutes les feuilles ! On m’explique que LA fleuriste n’aime pas qu’il y ait les feuilles), mettre à l’eau, puis installer chaque variété sur des rolls répartis par décors.

D’autres, comme moi, préparons les accessoires des décors : bougies et leurs piles, guirlandes lumineuses, rubans à découper selon plusieurs longueurs, chandeliers, vases à rassembler, le tout à organiser par caisses, à protéger avec des tissus ou du papier bulle, et à répartir sur des rolls.

Tous les accessoires ne sont pas prêts à l’emploi, certains sont restés tels quels après un précédent événement. Il faut les déballer, nettoyer, enlever les éléments inutiles…

Nous n’avons toujours pas de visibilité sur nos horaires, et chaque soir nous attendons le feu-vert. Le lundi, j’étais partie à 18h30. Le mardi, je pars à 20h30, le mercredi, à 21h. Et dans tout ça, je me demande quand est-ce que j’irai à Monaco.

En photo : zoom sur un des décors, avec les rubans de différentes longueurs, agrémentés de fleurs et de boules de verre lumineuses, que j'avais contribué à préparer

Intérimaire - 210

Dans cet atelier, nous sommes avec des habituées, les petites mains de l’agence, toutes en free-lance. Une équipe de 3 fleuristes - l’une d’elle étant LA fleuriste de l’agence - sont censées nous encadrer et nous donner le travail.

Je suis une des rares à être arrivée par le biais d’une boîte d’intérim, et donc salariée, ce qui aura des conséquences sur l'organisation de mon temps de travail (un temps de repos devra être intégré, alors que les autres travailleront toutes en continu sans jour de repos).

Plus tard, je comprendrai que l’événement en question, un mariage de plusieurs jours sur Monaco, était tellement énorme que l’agence avait dû trouver des renforts extérieurs.

Nous passons donc les deux premiers jours sur du rangement.

En photo, d'autres vues des allées de l'atelier ...

Le premier jour - 209

Un lundi matin, nous rejoignons donc l'atelier d'une grosse agence événementielle basée sur une commune de la Côte d'Azur.

Nous arrivons toutes pressées de toucher aux fleurs. Mais nous sommes en début de semaine, et l’événement a lieu le week-end.

En réalité, nous passons la journée à démonter les rolls (chariots) ramenés d’un événement précédent.

Pas de fleurs ces premiers jours, mais des déchets à trier, des vases et des contenants à ranger. Aucune visibilité sur la décoration de l’événement. En fin de journée, je suis déjà un peu soûlée. C’est bien beau de nous appâter, mais je suis blasée de passer ma journée à ranger !

Nous n’avons pas de visibilité sur nos horaires, et pour partir, nous devons attendre que l’on nous donne le feu vert. Je suis arrivée un dimanche soir dans la région, je n’ai rien à manger « chez moi » ni de quoi préparer mes repas, et je me demande surtout quand est-ce que je vais pouvoir faire des courses...

En fin de journée, on nous annonce à quelle heure on pourra s’arrêter et quitter l’atelier. Je pars à 18h30.

En photo, une rangée de cet atelier, très semblable à celui de Savoie (même type de contenants et de vases, même teintes dorées, argentées, cuivrées...).