top of page
  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 8 nov. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 déc. 2022

Parmi les décors exceptionnels que nous avons montés, il y eu un plafond de boules pour le porche d'un hôtel de Méribel.

Un plafond qui a demandé des heures et des heures de travail, à la manière d'un atelier d'artisanat d'art.

Il a d'abord fallu monter les attaches sur les boules. Oui, car les boules sont toutes empaquetées sans aucune attache, et il faut par ailleurs que les attaches soient très discrètes. Monter les attaches sur les boules, ça veut donc dire ouvrir et sortir chaque série de boules de leur emballage plastique, définir une sorte d'attache tout en choisissant la matière (ruban ? fil métallique ? fil à pèche ? cordelette ?) qui nous permettra d'être le plus rapide, fixer cette attache sur la boule par un fil (quel fil ? et par un nœud ? par un point de colle chaude ?), puis disposer les boules (de taille différente) dans des cartons.

Ça, c'était pour le travail de préparation à l'atelier. Je pensais naïvement que la technique d'attache serait déjà vérifiée et balisée avant de commencer, mais quelle ne fut pas ma surprise de voir que non, nous y avons été à tâtons, pour trouver le mode d'attache qui nous permettrait d'enchaîner le plus efficacement possible toute cette préparation... Nous avons d'abord choisi une sorte de fil collier doré, qui prolongeait discrètement la couleur dorée des boules. Il fallait ensuite attacher les bouts de ce fil collier (qu'il fallait donc découper en plein de petits bouts) sur l'accroche de la boule. Pour ça, nous n'avions pas de fil adéquat, et c'est finalement, sur ma proposition, un fil bouillon que j'avais dans mes affaires personnelles de fleuriste que nous avons utilisé pour créer les attaches de ces centaines et centaines de boules (le fil bouillon est un fil métallique brillant très très fin et très facile à manier, car s'enroulant sur lui-même en se fixant sans avoir besoin de faire de nœud).

Sur place, à trois reprises sur des sessions de 2-3 heures, nous avons été fixer, par équipe de deux à tour de rôle, toutes ces boules au plafond en bois. En extérieur donc, dans le froid (entre 0 et 5 degrés), parfois au soleil, parfois avec du vent, la tête en l'air et le coup tordu, l'agrafeuse murale à la main et collée au plafond.

Combien de boules avons-nous ainsi montées ? Je ne sais plus si c'est de l'ordre de 300, de 500 voire de 800 boules... Le résultat final était superbe ! En tous cas, le démontage a été bien plus rapide. Mi-janvier, nous sommes allées tout retirer, d'abord en tirant les fils pour faire tomber les boules que nous tenions dans une main, puis en enlever au ciseau ou au couteau toutes les agrafes restées au plafond. Quelques boules cassées tout de même, un bon coup de balai, et en 2 heures et demi, c'était fini !



 
 
 
  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 3 nov. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 nov. 2022

Je vous ai parlé de l'installation du premier sapin, mais voici un autre épisode très inconfortable.

Celui-ci a été consécutif au premier jour, lorsque tout juste arrivées à l'atelier, notre responsable nous a débité les choses à faire sans s'assurer, avant tout, que nous prenions des notes. Passée la première information, que nous pensions mémoriser facilement, puis la 2e puis la 3e, nous avons réalisés qu'il y avait bien trop de choses à retenir à la volée, par notre seule mémoire, et qu'il aurait fallu tout noter...

J'avais été chargée pour ma part d'entremêler des guirlandes de sapin artificiel en vue de les assembler en une seule très longue guirlande, pour un décor de devanture. Notre responsable m'avait donné la longueur totale qu'il fallait obtenir, mais, tout en faisant attention et pensant mémoriser cette donnée, je n'avais visiblement pas retenu le bon chiffre.

Quelques jours plus tard, c'est en catastrophe et plus que contrariée qu'elle m'appelle pour me demander pourquoi j'en avais fait si peu, alors qu'elle avait tout organisé pour monter le décor (à 1 h 30 de route de là où nous nous trouvions), et notamment loué un échaudage ...

J'étais bien trop confuse de m'être trompée sur la longueur de la guirlande, qui devait être au moins 3 fois plus longue que ce que j'avais fait, tout en m'étonnant que sur un enjeu aussi important (la location d'un échaudage étant très coûteuse), elle ne se soit pas assuré que j'avais noté, ce premier jour, les bonnes dimensions, voire pris le temps de vérifier à la louche, ou avec moi, le nombre de guirlandes assemblées, au lieu de tout miser sur des informations données à la volée, ce premier jour d'atelier ...


En photo, un autre montage que nous avons réalisé début janvier pour un restaurant de station. Heureusement, cette fois, les dimensions étaient moindres, pas d'échafaudage, et j'avais été rapide (je me représentais bien désormais ce qu'il fallait faire) dans l'assemblage des guirlandes. Notre responsable était contente de nous !



ree

ree









 
 
 
  • Photo du rédacteur: MissFleurs itinérante
    MissFleurs itinérante
  • 31 oct. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 nov. 2022

L'installation catastrophique de notre premier sapin révèle pour moi l'organisation très bancale de l'atelier. Ici, beaucoup de choses sont faites à l'arrache, sans optimisation des gestes et du temps.


Des détails me choquent les premiers jours : pas de tuyau d'arrosage reliant le robinet (tout au bout de l'atelier) à la pièce de stockage des fleurs (juste à l'entrée), où nous devons installer des dizaines de bacs d'eau. Au lieu d'avoir à positionner le tuyau juste au-dessus des bacs vides préalablement disposés dans la pièce, nous devons donc les remplir à l'autre bout de l'atelier, puis les amener dans la chambre froide. Le tout, sans chariotte, juste avec nos bras. Pour bûcher et porter les sapins, puis les charger dans les utilitaires, aucune aide physique complémentaire. Nous sommes 2 à 4 femmes, et personnellement je n'ai clairement pas la force physique pour ce genre de manutention.

Nous passons tout le mois de décembre, le plus chargé de la saison, avec seulement 2 sécateurs pour tout l'atelier, au lieu d'en avoir à profusion et ne pas passer du temps à les chercher.

Il est arrivé régulièrement que nous n'ayons pas le bon matériel pour préparer les décors (le bon fil, par exemple), ce qui pour moi relevait du manque d'anticipation (encore une fois, pourquoi ne pas avoir prévu tout le matériel avant le début de la saison ?).

Enfin, pas de plan des stations avec la localisation des hôtels et chalets que nous devons livrer régulièrement par exemple, ni carnet de contacts avec les noms et téléphone des gouvernantes par exemple, ce qui, au tout début, le temps de nous familiariser avec les lieux, pouvaient faciliter chaque livraison.


Et tout cela, toujours avec la pression de devoir faire les choses le plus rapidement possible et sans perdre de temps...


Au début, je trouvais presque excitant le défi que représentait cette organisation à l'arrache, et qui me donnait parfois l'impression de me retrouver dans un équivalent du "Diable s'habille en Prada". Chaque imprévu, souvent dû à un défaut d'organisation, représentait un challenge à remplir.

Mais quand les choses ont commencé à me retomber dessus, passées les deux premières semaines, j'ai trouvé ça beaucoup moins drôle...


En photo, les pistes de ski, devant lesquelles nous passions régulièrement lors de nos livraisons !


ree

ree



 
 
 

© 2020 MissFleurs itinérante / Wix.com

Toutes les images et les textes de ce blog sont la propriété de son auteur et ne peuvent être reproduits sans mention de copyright 

  • Facebook
  • Instagram
bottom of page