J'ai donc vécu en banlieue bordelaise 3 mois, du 24 août au 28 novembre 2021. Et le vrai challenge en arrivant à Mérignac, ça a été le logement.
Dans mes envies en quittant Paris, il y avait forcément l'aspiration à un environnement bucolique, pittoresque, ou en tous cas, « qui fait rêver ». Et en arrivant en région bordelaise, j'avais très envie de pouvoir vivre dans une de ces anciennes échoppes si jolies et typiques, comme celle où j'avais louée une chambre en Airbnb il y a 5 ans.
Alors, quand parmi les logements repérés à distance, visités le jour de mon arrivée, j'ai opté comme meilleur compromis cet appartement dans un immeuble de 7 étages, au sein d'une résidence qui me rappelait les cités de mon enfance, ça a été dur.
Meilleur compromis ?
Oui, car en termes de localisation, l'appartement était situé tout près de la boutique (15 mn à pied, ou 5 mn en voiture), et tout près du centre-ville de Mérignac, donc de toutes les commodités (médiathèque, petit supermarché citadin, arrêts du bus direct pour le centre-ville de Bordeaux). Il y avait également la forêt juste à côté.
De plus les échanges avaient été très cordiaux avec le propriétaire, qui ne me demandait ni caution, ni formalités administratives, et acceptait facilement que je ne sois là que pour 3 mois. L'appartement était bien meublé, décoré (même si ce n'était pas mon style) et la cuisine très bien équipée (critère important pour moi !). Il y avait enfin plein de rangements libres pour mes très nombreuses affaires, et j'avais très bien accueillie par les colocs.
Tout en rejoignant une destination qui me tenait à cœur, il fallait donc rompre avec mes rêves de citadine....
Les alentours n'en n'étaient pas moins assez boisés, et j'apprendrai plus tard que ces groupements d'immeubles, plus proches pour moi d'une cité que d'une résidence privée, avaient été construits dans les années 1970 lors du lotissement de l'ancien Domaine du Parc (d'où les superbes arbres qui agrémentaient les espaces autour).
Quelques photos, pour finir ...
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