À mon arrivée à Cannes, grand malaise donc. Je n'aimais pas l'environnement !
Mais il faut dire que le logement dans lequel j'avais atterri ne favorisait pas le bien-être...
Un studio plutôt joli, mais donnant sur l'avenue Carnot (bruyante) et où le ménage n'avait pas été fait. Ou, plutôt, où le ménage n'avait probablement jamais été fait. Au sol, et sur la table, une couche de je ne sais quoi (poils ? miettes ? bouts de gâteaux ?). Une odeur de poisson pourri flottait dans l'air (je découvrirai plus tard un vieux poisson dans le freezer). Les placards du coin cuisine étaient remplis de boîtes de nourriture non fermées, et le frigo d'aliments périmés et moisis. À l'époque, je n'avais pas ma literie avec moi, mais de toute évidence, la couette et le linge de lit n'avait pas été lavés pour mon arrivée...
Après avoir passé 2 heures à nettoyer les lieux, j'avais commencé à déballer mes affaires et à m'installer, mais je n'étais pas tranquille. Il y avait toujours une odeur bizarre, de renfermé, d'humidité (la salle de bain n'était pas aérée et se transformait en piscine à la moindre de douche) et de je ne sais quoi. Je n'osais pas utiliser les placards de la cuisine (qui sait ce que je pouvais y trouver !), et au bout de 2 semaines, quelques cafards ont commencé à circuler...
Heureusement, je n'avais payé qu'un premier mois de loyer ! J'ai cherché un autre logement, et pu trouver une chambre chez l'habitant un peu plus haut, dans le quartier Rocheville. Avec, cette fois, un colocataire maniaque de la propreté...
En photo : le studio, pendant que je faisais sécher mon linge (avec une corde à linge)
Comments