Nous étions donc dans une salle de classe, au rez-de-chaussée des bâtiments de l’École, soit un lycée professionnel abritant aussi les bureaux de la Chambre Syndicale des Fleuristes d’Île-de-France.
Température de la salle 17°C, horaires 8h-17h, debout toute la journée, 1 heure de pause le midi. Notre formatrice, Martine Soulier, responsable des formations Adultes à l’École, nous montrait les techniques de bases du CAP (bouquet rond, bouquet tige, bouquet de marié, montages de fleurs et de feuillages, compositions piquées, règle d’or, points focaux, styles décoratif, linéaire, végétatif….) tout en nous faisant reproduire les réalisations. C'était bien stimulant de rencontrer des personnes de profils différents, en transition, et toutes là pour un changement.
Pour l’apprentissage technique et pratique, et bien, ce n’était pas du tout évident ! Certaines allaient vite et faisaient des réalisations très esthétiques, mais moi j’étais manifestement plus lente et je me sentais assez gauche. À l’époque, je n’étais pas très en forme, j’avais une santé fragile et la tête assez encombrée. Je me sentais un peu en décalage, mais c’était chouette de vivre ce temps d’une formation manuelle et artistique, sur les bancs (enfin les chaises hautes) d’une école, avec d’autres.
コメント