Que s'est-il passé donc, au bout de 3 jours ? Je ne suis pas du genre à me désengagée, mais là, je ne pouvais pas rester.
Quand je l'ai annoncé à la propriétaire, elle a voulu me faire appliquer un tarif à la nuit (et non le prorata du tarif mensuel) : 25 euros.
Par chance, il se trouve que je n’avais pas encore payé mon loyer, alors que d’habitude je le donne tout de suite en arrivant. Mais 25 euros par nuit pour une chambre sans Wi-Fi en périphérie de Besançon, où je n’étais pas bien et ne pouvais pas utiliser les espaces normalement, sachant que j’allais devoir repayer un autre loyer intégralement derrière de toute façon, j'ai dit NON !
Sans oser (à l'époque) rentrer dans la confrontation, j'ai donné un peu plus que le prorata au mois (80 euros au lieu de 60), mais pas non plus le tarif à la nuit (125 euros pour 5 nuits). Nous étions le 4 mars (2019), je savais qu'elle avait reçu d’autres propositions, et qu’elle pouvait tout à fait retrouver un autre locataire.
C’était tard le soir, je comptais faire mon déménagement le lendemain afin de ne pas déranger tout le monde (tous mes sacs et valises à descendre, avec cet escalier pentu sur 2 étages !). Mais la proprio, très très choquée que je refuse de payer le tarif à la nuit, m’a perçue comme une personne malhonnête et m’a demandé, avec un discours très culpabilisant, de partir le soir même.
Je me suis donc retrouvée à 23h, sous la pluie et en pleine nuit, à charger ma voiture … Je comptais passer la nuit dedans, mais (et heureusement, il faisait froid), une de mes amies a insisté pour que je dorme à l’hôtel (merci Magali !). Le lendemain matin, j’ai pu regagner mon nouveau logis (en photo).
Pas très confortable comme expérience, n’est-ce pas ? Mais ne vous inquiétez pas ! Car si je n'ai pas réussi à dire clairement les choses, le fait de ne pas avoir cédé et d’être resté sur la position qui me paraissait la plus juste, m’a permis de ne garder, heureusement, ni rancœur ni amertume !
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