C’est cette interruption de vie, et l’impact sur la santé, qui me font me raisonner.
Car c’est vraiment tout le contraire de l’équilibre quotidien que je recherche !
Parmi les habituées, les filles qui enchaînaient la saison ne pouvaient pas récupérer d’un événement à l’autre. Je les voyais marcher – plus exactement se traîner – comme des zombies lors du démontage du mariage de Monaco.
Plusieurs avaient des enfants et ne voyaient plus leur famille pendant des jours. Evidemment, impossible de prévoir, organiser, programmer quelconque événement extérieur (cours, rendez-vous, visite…).
Impossible, donc, tout simplement d’avoir une vie en dehors de ce travail. Ca peut aller 3 jours, 5 jours, voire ponctuellement une semaine …. Au-delà, c’est bien trop pour moi.
Côté revenus, il est sûr qu’en free-lance, payé à l’heure, ça faisait une saison extrêmement rémunératrice… Pour ma part, en tant qu’intérimaire, après avoir fait 83 heures et demie en 8 jours (le double d’une semaine normale), j’ai pu gagner l’équivalent d'un SMIC - un salaire de fleuriste débutant - sur un mois entier. J'ai décidé d'en rester là.
En photo, d'autres vues de la salle une fois les compositions installées
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