Pour tous les amoureux de Besançon, je suis vraiment désolée, je n'ai PAS aimé Besançon.
J'y étais du 28 février au 18 avril 2019, et, pour la première fois, là-bas, j'ai ressenti cette espèce d'ambiance que l'on attribue aux "petites villes de province" (moi qui n'aime pas dire province !), et que j'associais à une SORTE de caricature : cette image de ville un peu triste, morne, sans vie le soir et le dimanche, et où, en semaine, l'on sent que les gens se pressent entre 17h et 18h de RENTRER chez eux, et puis, plus rien...
Quelque chose d'assez froid de plus, dû sans doute à la minéralité du centre-ville, et à la SAISON aussi (ou surtout ?), un printemps tardif et gris, avec un ciel bas comme à Paris.
Pourtant, Besançon n'est pas une petite ville, et oui bien sûr, le centre-ville est BEAU. il y a ces belles façades de pierre, les quais du Doubs, les musées et monuments (musée du temps, musée des beaux-arts, la citadelle qui domine et surplombe la ville), quelque chose de très architectural et d'historique.
MAIS je ne m'y suis pas sentie BIEN.
J'ai bien aimé le quartier Madeleine (il y a quelques petites maisons à colombages !), et celui, plus à l'écart, du quartier Rivotte, avec ses petits immeubles au pied de la falaise et sa porte médiévale. La présence des fortifications aussi.
Mais sinon, dans le centre-ville historique même, J'ai été frappée par la minéralité uniforme et froide, le peu d'animation ambiante (on m'a expliqué que Besançon vivait "surtout" le jeudi soir parce que les étudiants sortaient, mais, que c'était ensuite calme parce que les étudiants rentraient chez eux le week-end...).
Besançon est une ville d'art et d'histoire, c'est assurément une belle ville (et un rare jour de beau temps m'a montré comme le soleil pouvait rendre les façades de pierre blondes et chaleureuses), mais c'est le premier lieu de mon Tour où je n'ai pas aimé vivre...
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