Je n'ai donc pas aimé Besançon (Besac, comme disent les Bisontins), mais il y a des détails qui m'ont marquée.
La boutique étant située à l'Est de la ville, je n'habitais pas dans le centre-ville, mais en périphérie, près du Fort Benoît (la ville est entourée par d'anciennes fortifications militaires et une série de forts). Je vivais près du quartier Palente (où se trouvait la Médiathèque) et de la zone commerciale Chelezeule (où se trouvaient la salle de sport et le supermarché que je fréquentais). Je mettais 5 mn en voiture pour me rendre au travail.
Le paysage de cette partie Est de la ville, c'était un espèce de mix de maisons de ville et de grande barres d'immeubles, dispersées là, comme sans concertation ni organisation, donnant un singulier aspect de bric et de broc.
Pour aller dans le centre-ville, je prenais le tramway qui traversait champs et pâturages (oui oui), et je trouvais un pittoresque réjouissant à voir se mixer un élément pour moi très urbain (le tram) et un paysage pour moi plutôt rural (champs, prairies, vaches...).
Les tramways bisontins étaient tous décorés de l'effigie d'un personnage historique ayant marqué la ville. il y a avait ainsi le tramway Victor Hugo, Rouget de Lisle, Ledoux, Vauban... chaque fois, c'était un portrait du personnage, une reproduction en grand de sa signature, et un texte retraçant son histoire et son lien avec la ville. J'ai adoré cette initiative, qui je trouve donne aux rames de tram' un aspect très vivant, à la fois graphique, culturel et pédagogique.
D'ailleurs, j'ai encore aujourd'hui mon ticket Ginko, le service qui gère les transports en commun sur Besançon. C'est devenu mon marque-page !
Comentarios