Ce qui me permet de faire ce Tour de France où rien n’est tracé à l’avance, c’est aussi ma persévérance.
Je vis comme ça parce que j’ai besoin de variété et que je recherche la nouveauté. Mais sans la persévérance, je n’y arriverai sans doute pas.
Persévérance pourquoi ? Parce que tout ne me tombe pas tout cuit. Les contrats, les hébergements, je dois aller les chercher.
Il y a eu des destinations manquées (j’y reviendrai), des lieux où j’ai cru que je ne pourrai pas aller, faute de trouver un hébergement facilement (mais où, à force de chercher, contacter, insister, rechercher, recontacter, j’ai fini par trouver).
Cette qualité, je l’avais déjà avant, lorsque j’étais historienne (c’est aussi pour ça que j’ai pu être chercheuse, car, je vous assure, là aussi il faut être persévérant !). C’est elle qui fait que je ne m’arrête pas aux premières difficultés, que je ne lâche jamais quelque chose tant que je suis sûre de ne pas avoir fait tout ce que je pouvais pour y remédier, et d’avoir fait vraiment le tour de ce sur quoi je pouvais agir.
C’est enfin elle aussi qui me permet de continuer malgré des expériences fort peu agréables dans certaines boutiques, où le fonctionnement humain et les conditions de travail étaient fort peu épanouissantes.
Sans persévérance, point de Tour de France, et j’aurai sans doute déjà abandonné les fleurs.
Alors Persévérance, merci !
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