Cette journée à Monaco n’a pas été pour moi particulièrement confortable.
Pendant le déchargement, j’ai du mal à bien diriger les rolls (toujours très lourds), et en sortant de l’ascenseur, je manque de provoquer une catastrophe en voulant éviter une crevasse dans le revêtement de la pente à l’extérieur.
Pendant la préparation des décors de la soirée, une des fleuristes encadrantes me reprend à deux reprises lorsque je réalise les buissons : ce que je fais n’est pas assez « effet jardin », et apparemment trop structuré.
Une de mes collègues se moque gentiment parce qu’elle trouve que j’en fais beaucoup moins qu’elle (qui par ailleurs est plus expérimentée et a toujours été très rapide).
Sans vision d’ensemble sur la disposition de ces décors, de plus, je ne sais pas où je vais, et je ne me sens pas au maximum de mon efficacité.
Mes collègues fonctionnent toutes en binôme, je peine vraiment à m’intégrer. Je me sens isolée, et aussi décalée par rapport à l’agitation permanente.
Le soir, quand nous commençons le décor de la galerie extérieure - des fleurs en tissu à disposer sur les poteaux, sur lesquels il faut d’abord fixer des blocs de mousse - je n’ai plus très envie de « tout donner », contrairement à mes collègues qui s’affairent et s’agitent pour fixer les blocs sans réels moyens techniques.
Nous sommes parties à 7 h du matin. A 23 heures, l’équipe de nuit prend le relais. Nous rentrons à l’atelier récupérer nos voitures à 2h du matin passées.
En photo, les compositions d'hortensias et de delphiniums pour les "buissons" qui devaient habiller l'allée des harpistes, ainsi que les compositions des vases : sur les rolls le jour de leur préparation, et disposées en situation, le jour du démontage (après l'événement donc).
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